La soirée « Raconte nous les femmes » se prépare

Autour d’une table, les organisatrices de l’événement épluchent les candidatures, notes à la main. Les récits défilent, tous plus émouvants les uns que les autres. « La sélection est difficile », confie Marie-Do, ancienne comédienne aujourd’hui coach en prise de parole. Sur plusieurs fiches, elle a griffonné des cœurs, incapable de choisir. À ses côtés, Koumiba, présidente de l’association Femmes 3000 Pays basque Landes, fait défiler les vidéos envoyées par les candidats.

28 candidatures, 12 retenus

Au total, 28 personnes ont postulé pour participer à Raconte nous les femmes, une soirée talk où chacun aura l’opportunité de s’exprimer sur scène et de vivre une expérience forte en émotions. Seules douze candidatures seront retenues. Ces finalistes seront ensuite répartis dans trois équipes, encadrées par des coachs aux profils variés : Marie-Do, Marina, professeure de slam, et Lætitia, poétesse et formatrice en éloquence, notamment auprès des lycéens, étudiants post-bac et en écoles de journalisme.

Trois séances de coaching

Pour préparer leur pitch, les candidats bénéficieront de trois séances de coaching, dont au moins une en tête-à-tête. Une vidéo de présentation était requise pour valider sa participation. Malgré plusieurs relances, certains n’ont pas répondu à l’appel. « Ceux qui n’ont pas envoyé leur vidéo seront éliminés d’office. C’est la sélection naturelle », tranche Koumiba, tout en soulignant la richesse des profils en lice.

L’audace au cœur du choix

Pour affiner la sélection, Valérie Castrec, élu à la Ville d’Anglet, rappelle l’objectif : « Le public doit repartir inspiré, avec de l’énergie à revendre ». Florine, archéologue de formation et membre de Femmes 3000, renchérit : « On cherche de l’atypique. »

Dépasser ses peurs pour raconter

Pour plusieurs candidats, cette prise de parole représente un véritable défi. Certains ont postulé pour se confronter à eux-mêmes, malgré une timidité bien ancrée. « Nous allons les aider à sortir de leur zone de confort, même si cela leur coûte », assure Marie-Do.

De son côté, Lætitia salue l’initiative : « Cette soirée est une très belle idée. Ensemble, nous allons écrire une grande histoire grâce à ces petites histoires. »

Cap sur le 6 juin au théâtre Quintaou

Au-delà de la scène, ce genre d’événement peut aussi marquer un tournant personnel, bousculer ses certitudes et inspirer ceux qui écoutent. Dans les prochains jours, chaque candidat – retenu ou non – recevra un appel des organisatrices. Les douze sélectionnés auront alors quelques semaines pour se préparer avant de monter sur scène, le vendredi 6 juin au théâtre Quintaou, pour une soirée placée sous le signe de l’émotion.