La reconstruction de la Maison de l’environnement au parc Izadia a démarré. Un chantier écoresponsable […]
La reconstruction de la Maison de l’environnement au parc Izadia a démarré. Un chantier écoresponsable pour lequel chaque acteur a signé une charte à faibles nuisances. Une première à Anglet !
Le chantier de la Maison de l’environnement à Izadia qui a débuté à l’été 2024 avance à grand pas. Il répond à un cahier des charges très précis qui suit une charte à faibles nuisances, signée par toutes les entreprises engagées.
Ainsi, chaque prestataire doit fournir un plan détaillé notamment sur la gestion des déchets. Des mesures strictes qui ont pour objectif d’éviter tout envol de matériaux ou infiltration de polluants dans les sols et la nappe phréatique du site naturel.
Ajuster les actions en cas de dérive
Un suivi hebdomadaire permet également d’ajuster les actions en cas de dérive. Des outils de sensibilisation ne manquent pas : livret d’accueil, formations régulières, boîte aux lettres pour les riverains et zones dédiées, comme une aire pour le lavage des bétons ou un espace fumeurs équipé de récupérateurs de mégots.
Ce chantier se veut également un “chantier école”. C’est une opportunité pour les entreprises de s’adapter à des normes exigeantes et de développer des pratiques reproductibles pour de futurs projets. Le bâtiment, dit passif, repose sur des solutions frugales : orientation optimisée pour maximiser l’apport solaire, ventilation naturelle et double flux, murs en chaux pour réguler l’humidité et rafraîchir les espaces.
Un projet pionnier
À la suite de l’incendie de 2020, la Maison de l’environnement du parc Izadia, au coeur d’un espace Natura 2000, renaît donc sous une forme innovante.
Avec 761 m2 répartis entre espaces pédagogiques, bureaux administratifs, salle d’exposition et terrasse panoramique, ce bâtiment incarne les principes de la haute qualité environnementale (HQE).
L’objectif est clair, concevoir un bâtiment résilient, le plus économe possible, avec une empreinte écologique minimale.
Agir pour la biodiversité
Déplacer le bâtiment par rapport à son emplacement initial a permis de limiter l’impact sur le parc et de préserver les vues dégagées sur la nature
environnante. L’architecture respecte son cadre : une façade évoquant le sable et la forêt, des matériaux comme le bois, le béton de chanvre et la chaux, et des éléments préfabriqués pour réduire la durée et l’impact du chantier.
La végétalisation du parking et l’installation de palissades opaques assurent une cohabitation harmonieuse avec la faune locale.
Une vitrine pour l'avenir
Avec un budget d’environ 4 millions d’euros, ce projet constitue un modèle pour des constructions respectueuses de l’environnement. Il s’inscrit aussi
dans la stratégie urbaine d’Anglet, alliant écologie et attractivité. Ce bâtiment tête de pont ouvre une nouvelle voie, où durabilité rime avec fonctionnalité et esthétisme.