L’abeille angloye qui rit : une passion au service des abeilles et de la biodiversité

Ça se passe en ville

À l’occasion des journées portes ouvertes des serres municipales d’Anglet, samedi 26 avril, L’abeille angloye […]

par alexandra
25 avril 2025

À l’occasion des journées portes ouvertes des serres municipales d’Anglet, samedi 26 avril, L’abeille angloye qui rit sera présente. Derrière ce nom souriant, l’association, portée par son président Jean Alcide et des passionnés d’apiculture, a pour mission d’ éveiller les consciences autour de la préservation des abeilles.

Fondée par Jean Alcide, apiculteur amateur, l’association milite pour une apiculture respectueuse et accessible. C’est en 2008, à l’heure de la retraite, que Jean décide de se consacrer pleinement à sa passion. « Une passion sans doute héritée de mes grands-parents. Ma grand-mère était apicultrice et mon grand-père, instituteur, vendait les miels sur les marchés. Sa marque avait pour nom L’abeille qui rit. Et il avait imaginé des pots de miel en carton ainsi que le logo », se remémore Jean.  » À l’époque il était déjà écologique », ajoute-t-il.

La fascinante organisation d’une ruche

Fasciné par l’organisation harmonieuse des colonies d’abeilles, Jean voit dans la ruche un modèle de société dont l’humain ferait bien de s’inspirer.

À ses côtés, un autre passionné : Didier. Issu d’une famille d’agriculteurs, il a entamé une reconversion professionnelle vers l’apiculture. Louant une maison à Salies-de-Béarn pour y stocker son matériel, il espère travailler avec une cinquantaine de ruches. Son admiration pour le monde des abeilles le pousse à s’investir pleinement dans cette voie. Comme Jean, il partage une même inquiétude : les abeilles, à Anglet comme ailleurs, sont en danger.

Le frelon asiatique, un fléau pour les abeilles

Le principal fléau ? Le frelon asiatique, aussi appelé frelon à pattes jaunes. Apparu en Lot-et-Garonne en 2004, ce prédateur redoutable décime les colonies. « Par peur, les abeilles ne sortent plus butiner, elles s’affaiblissent, ne produisent plus de miel et parfois, la ruche entière s’éteint », déplore Jean. Devant ses ruches, il tue très souvent jusqu’à 250 frelons asiatiques par jour.

Des campagnes de piégeage

Pour contrer cette menace, l’association organise des campagnes de piégeage au printemps – période critique où les reines fondatrices bâtissent les premiers nids – et à l’automne, moment où il faut empêcher les futures reines de passer l’hiver en terre.

Immersion dans le monde de l’apiculture

Lors des portes ouvertes, L’abeille angloye qui rit proposera une immersion dans le monde fascinant de l’apiculture. Ruches vides, outils, tenues, panneaux pédagogiques, quiz… autant d’éléments pour éveiller la curiosité des petits et grands, sensibiliser à la biodiversité et peut-être même susciter de nouvelles vocations.

À travers cette démarche, Jean et Didier ne partagent pas seulement leur savoir-faire. Ils transmettent surtout un message essentiel : préserver les abeilles, c’est protéger l’équilibre fragile de notre environnement.

Retrouvez L'abeille angloye qui rit aux portes ouvertes des serres municipales

Samedi 26 avril de 10h à 17h, aux serres municipales (quartier Girouette).

Entrée libre – Nombreuses animations

Distribution de compost et de plants de piment à partir de 11h30 (dans la limite des stocks disponibles).