La nouvelle Esplanade des Gascons accueille désormais de nombreux végétaux. Leur choix a été méticuleusement […]
La nouvelle Esplanade des Gascons accueille désormais de nombreux végétaux. Leur choix a été méticuleusement réfléchi.
« Le choix des essences plantées pour végétaliser l’Esplanade des Gascons a été mûrement réfléchi, tant pour la palette arborée que pour la strate basse », explique Élodie Bosc. Selon elle, plusieurs contraintes ont dû être prises en compte dans cette démarche, notamment les conditions climatiques spécifiques au bord de mer. « Les embruns, le vent, le sel, ainsi que le sol sableux, représentent des défis importants pour la végétation, surtout pour les arbres en première ligne. »
Le pin : une valeur sûre
Après des concertations avec l’entreprise paysagiste ID Verde, les services de la Ville et les pépinières locales, le pin s’est imposé comme l’espèce idéale. Qu’il s’agisse du pin silvestre, parasol, maritime ou noir, ces arbres ont été choisis pour leur robustesse et leur grande résistance au sel. L’ajout de chênes-lièges permet également de diversifier les espèces, offrant une meilleure résilience en cas de maladies.
Une période d’adaptation
Élodie Bosc tient à rassurer les habitants : « Il est normal de voir certains arbres en difficulté. Ces plantes ont été cultivées en pépinière, un environnement protégé. Le processus d’adaptation aux conditions réelles peut durer de quelques mois à deux, trois ans. Il faut faire preuve de patience. » La Ville s’est d’ailleurs dotée d’une garantie étendue à 2 ans sur ce point. Bien que certains arbres paraissent fragiles à première vue, une observation plus attentive montre déjà des signes encourageants : des bourgeons commencent à apparaître et le bois reste vert. La patience est de mise.
Une végétation adaptée au littoral
Les essences ont été soigneusement sélectionnées par Élodie Bosc, paysagiste chez Toponymy, en collaboration avec le service des espaces verts de la Ville, l’entreprise ID Verde et les pépinières. « En première ligne, nous avons privilégié des végétaux résistants aux conditions maritimes », explique-t-elle. Elle précise que certaines plantations peuvent paraître fragiles dans un premier temps : « Lorsqu’on transplante des végétaux, ils subissent un choc. Ils doivent s’adapter et concentrer leur énergie sur leur enracinement. Cela prend du temps. ». La ville s’est d’ailleurs dotée d’une garantie étendue à 2 ans sur ce point.