Dans les coulisses de La Biennale d’Anglet

Ici ça bouge

31 juillet 2024 3 min

Cette année, la Biennale d’Anglet se pare de ses plus beaux atours sous la houlette de Didier Arnaudet. Commissaire de l’exposition, critique d’art et écrivain, il nous dévoile les coulisses de cet événement d’envergure.

Comment prépare-t-on une telle exposition ?

L’organisation commence neuf mois avant l’ouverture. « C’est un travail de longue haleine, la recherche des artistes débute tôt, et le montage de l’exposition prend presque trois mois », explique Didier Arnaudet.

Une équipe dédiée, composée de personnels du service culturel de la mairie et de monteurs professionnels, travaille sans relâche pour lui donner vie. Les défis logistiques sont nombreux, de la gestion des espaces d’exposition jusqu’à la mise en place des œuvres.

Chaque détail compte pour que l’expérience soit à la hauteur des attentes du public et des artistes

Un écrin artistique pour des œuvres inédites

Cette année, l’objectif est clair : mettre en lumière les caractéristiques uniques d’Anglet en reliant le littoral au centre-ville à travers trois lieux emblématiques.

À la villa Beatrix Enea, l’ambiance intimiste accueille des artistes reconnus du XXe siècle.

La Galerie Pompidou, quant à elle, devient le terrain de jeu de trois jeunes artistes talentueux qui ont collaboré pour créer une scénographie adaptée à ce grand espace cubique et blanc : un vrai laboratoire d’innovation et de co-création.

Enfin, l’espace extérieur de La Barre intègre des œuvres monumentales conçues pour dialoguer avec le cadre naturel et les activités environnantes.

« Chaque œuvre a été pensée pour le lieu dans lequel elle est exposée, et les artistes sélectionnés ont été choisis en fonction des lieux et des thèmes explorés », raconte Didier Arnaudet.

Un public hétéroclite

L’un des grands objectifs de la Biennale est de toucher un public le plus large possible. À La Barre, la mixité des visiteurs est importante de par la multiplicité des usages du lieu. L’exposition attire également des touristes culturels.

En septembre, des visites spécifiques sont prévues pour les scolaires, et les réservations affichent déjà complet.

Des visites insolites

En plus des traditionnelles visites guidées, on trouve des visites chantées, théâtralisées ou encore des visites croquis, offrant une expérience enrichie de la Biennale.

« Nous voulons aborder l’exposition de manière innovante », confie Didier Arnaudet. Les ateliers créatifs pour les enfants sont également une grande réussite, permettant aux plus jeunes d’expérimenter et de développer un lien avec l’art.

A ne pas manquer cet été !

Avec cette programmation originale, Didier Arnaudet espère inscrire Anglet dans le paysage des grandes expositions d’art contemporain. La Biennale d’Anglet se profile ainsi comme un rendez-vous incontournable, à la fois pour les amateurs d’art et pour ceux qui découvrent ce monde fascinant pour la première fois.

En savoir plus biennale.anglet.fr

Que deviennent les œuvres ?

« Les œuvres créées pour la Biennale restent la propriété des artistes », souligne Didier Arnaudet. Les œuvres monumentales seront démontées, et chaque artiste récupèrera sa création. Certaines seront vendues à des musées où trouveront place auprès de collectionneurs.

Certains artistes cèdent leurs œuvres à la Ville. Ce fut le cas, par exemple, de la Love Tower, faite de bois et de métal dans le cadre de la 7e édition de la Biennale d’Art Contemporain par l’artiste japonais Tadashi Kawamata.

par Florence Partager

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