Human’Isa XXVI : le projet humanitaire se prépare en amont
Comme leurs prédécesseurs, les étudiants d’Human’Isa XXVI, en quatrième année à l’école d’ingénieurs Isa BTP à Anglet, se lancent dans la recherche de leur projet de fin d’études. Nous avons rencontré Roméo, référent du Pôle recherche de projet.
C’est en quatrième année que les étudiants de l’Isa BTP entament la recherche du projet qui marquera la fin de leur cursus. Leur mission : identifier et concevoir de A à Z un projet de construction — école, dispensaire, orphelinat ou village de petites maisons — dans un pays en développement. Roméo a choisi d’endosser le rôle de référent pour coordonner ces recherches au sein de sa promotion, qui compte 60 élèves.
« Chaque étudiant devait contacter une ONG. Au total, nous avons pris attache avec 90 organisations », explique ce jeune homme de 22 ans, qui, à lui seul, en a sollicité une dizaine. Pour cette première sélection, les projets doivent répondre à plusieurs critères : la sécurité du pays, la viabilité de l’ONG et l’alignement avec les valeurs éthiques de l’association Human’Isa.
Lever le moindre doute sur chaque dossier
Sur les 90 ONG contactées, 30 ont répondu favorablement. Une phase d’analyse minutieuse a alors commencée. Les chefs de pôle logistique et conception, les six membres du bureau ainsi que des professeurs — dont André Joie, à l’origine de ce projet humanitaire — passent chaque dossier au crible. « Ils scrutent tout dans le détail. Si une ONG présente un doute mais que son projet est pertinent, nous cherchons à lever ces incertitudes. Nous écartons les destinations instables, par exemple celles où les travaux coïncideraient avec une période électorale, comme au Togo, au Bénin ou en Côte d’Ivoire », précise Roméo, qui a vécu neuf ans au Niger et dont les parents sont installés en Côte d’Ivoire.
Un top 5 en mai
Pour chaque projet, les étudiants rédigent une fiche de pré-faisabilité. Aujourd’hui, 15 dossiers sont en bonne voie. Selon Roméo, les projets les plus prometteurs se situent au Rwanda (Afrique), au Népal (Asie du Sud) et au Salvador (Amérique centrale).
En mai, un vote déterminera les 10 meilleurs projets. Parmi eux, un top 5 sera soumis aux professeurs, qui sélectionneront le projet final sur lequel les étudiants concentreront leurs efforts.
par
Alexandra
