Un café avec… Thomas Dachary, président du Comité Miss Pays basque
Président du Comité Miss Pays basque, Thomas Dachary s’est confié sur l’univers des Miss. A quelques semaines de l’élection Miss Pays basque au théâtre Quintaou à Anglet, samedi 22 février, le jeune président souhaite déconstruire les clichés qui entourent cet événement.
Depuis combien de temps le concours Miss Pays basque existe-t-il ?
Thomas Dachary : En 1920 se tient la toute première élection de Miss France. À cette époque, le titre n’existe pas encore, et l’organisation du concours est différente de celle d’aujourd’hui. Agnès Souret ne porte pas à proprement parler le titre de Miss Pays Basque mais elle reste la toute première jeune femme à représenter le Pays Basque lors d’un concours national. Élue « plus belle femme de France », elle est considérée comme la première Miss France. En 1991, Miss Côte basque, Bénédicte Delmas, est élue deuxième dauphine de la Miss France Linda Hardy.
Depuis deux ans, le concours s’intitule Miss Pays basque et j’en suis le président.
Quels sont les critères de sélection des candidates ?
T.D. : Nous avons les critères imposés par le Comité Miss France à savoir la taille (1,70 m) et l’âge (avoir minimum 18 ans). Pour notre concours, il faut également vivre au Pays basque. Nous recevons les dossiers de chaque candidate, puis le comité (neuf personnes) les rencontre durant 15, 20 minutes. Nous leur posons des questions afin de les connaître. Nous leur demandons notamment, pourquoi elles ont envie de participer à cette aventure et en quoi elle peut leur être profitable.
Combien avez-vous reçu de candidatures cette année et combien de candidates avez-vous retenues ?
T.D. : Nous avons reçu plus de 20 dossiers et nous avons sélectionné 8 candidates que nous allons accompagnées jusqu’à l’élection.
Une fois les candidates sélectionnées, quel est leur programme jusqu'à l'élection le 22 février au théâtre Quintaou ?
T.D. : Les 8 candidates ont participé à un week-end d’intégration les 25-26 janvier. Nous leur avons expliqué le déroulement de cette aventure, puis elles ont participé à différents ateliers : présence scénique, prise de paroles. Elles apprennent à défiler, à jouer avec le regard, marcher avec des talons, gérer leur stress, gommer les gestes parasites… Elles ont assisté à une séance photo à la Villa Koegui. Puis des répétitions sont organisées avec des chorégraphes de la troupe Anna Smile.
Au terme de leur première journée, elles se retrouvent toutes au spa. Cela permet de renforcer la cohésion de groupe.
Au delà du concours qui se déroule au théâtre Quintaou à Anglet, nous souhaitons leur apporter une expérience qui puisse leur être profitable aussi bien dans leur vie professionnelle que dans leur vie personnelle.
Quelles sont les valeurs que vous souhaitez véhiculer à travers ce concours ?
T.D. : Évidemment, il s’agit d’un concours d’élégance. Mais l’élégance regroupe la bienveillance envers les autres et soi-même, le savoir être, le dépassement de soi, l’authenticité. L’élégance, c’est aussi ce que la personne dégage, la petite étoile qui s’anime et qui fait la différence.
Y a-t-il des particularités qui distinguent Miss Pays Basque des autres concours régionaux ?
T.D. : Le public basque est très attaché à l’authenticité des Miss.
Quel rôle joue Miss Pays Basque après son élection ?
T.D. : Elle représente le Comité et le Pays basque lors d’événements. Chaque année, elle est présente lors de manifestations caritatives comme Odyssea à Bayonne, la marche rose, le beach rugby, un match de l’Hormadi, les Nocturnes de la Chambre d’Amour pour ne parler que des événements angloys.
Comment accompagnez-vous la gagnante dans ses missions et son éventuelle préparation à Miss Aquitaine et Miss France ?
T.D. : La Miss Pays basque et sa première dauphine sont retenues pour la sélection Miss Aquitaine. Nous poursuivons avec elles les ateliers de façon plus approfondi.
Quel est l’impact du concours sur les jeunes femmes qui y participent ?
T.D. : Ce concours est un tremplin pour les jeunes femmes qui se présentent, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Elles vivent une belle aventure humaine et apprennent à se surpasser. Et, très souvent, elles sont ravies et sortent grandies de cette expérience.