Kohi Mame : un coffee shop japonais au cœur d’Anglet

Amies et anciennes collègues, Célyne et Audrey partagent depuis longtemps une passion pour le Japon où elles ont vécu. « On avait envie de recréer ici une part de ce que l’on aime tant là-bas », explique Célyne. Originaires de la région, leur ancrage local a pesé dans leur choix d’implanter Kohi Mame à Anglet. Elles ont trouvé leur local grâce à la mairie. L’endroit, idéalement situé près de parkings, de lignes de bus et de tram, et à deux pas de la mairie, bénéficie d’un fort passage.

Noir, blanc, bois : l’univers du café joue la carte de la sobriété et de l’élégance. Tables anciennes, fauteuils confortables, béton apparent, touches épurées et une terrasse accueillante composent un décor inspiré du Japon. Le détail raffiné : la vaisselle, réalisée sur mesure par le céramiste bayonnais Antony Terrieux, avec ses tasses en céramique brute. « On voulait que ce soit un lieu de vie de quartier, un endroit accueillant où l’on se retrouve », ajoute Audrey.

La carte rend hommage à la culture culinaire japonaise. Les clients découvrent les taiyaki – gaufres en forme de poisson fourrées aux haricots rouges, les onigiri -boules de riz fourrées, ou encore le tamago sando – sandwich japonais moelleux fait maison et best-seller de la maison. Le matcha et le genmaïcha infusent autant les boissons que les pâtisseries, où ils se déclinent en cakes, cookies ou desserts originaux. Les deux associées privilégient les produits locaux – miel, fruits, légumes, bières artisanales – tout en important des ingrédients typiques du Japon.

Tous les plats sont faits maison, et chaque jour une à deux pâtisseries véganes ou sans gluten complètent la carte. Le samedi, le brunch (25 €) fait carton plein : granola, sando, taiyaki, cookie et thé pêche maison. Chaque jour, un menu à 16 € est proposé, décliné en version viande, poisson ou végétarienne. « On a voulu une offre accessible et qui change tous les jours », explique Célyne.

Kohi Mame ne se limite pas au café. Dog friendly, il accueille aussi les chiens, et se veut avant tout un lieu de vie. Les deux fondatrices organisent déjà des événements : vins d’honneur pour des mariages, brunchs privés, bientôt l’anniversaire de l’agence immobilière voisine et le repas des commerçants. Elles se sont inscrites dans une démarche durable, avec deux abonnements hebdomadaires à Too Good To Go pour limiter le gaspillage. « C’était important pour nous que ce projet ait du sens, pas seulement sur l’assiette mais aussi dans notre façon de travailler », souligne Audrey.

Leur projet aurait dû voir le jour en avril 2025.  « On s’est battues pour trouver un financement et cela a pris plus de temps que prévu», raconte Célyne. Finalement, après plusieurs mois de retard et une ouverture en plein mois d’août, les deux associées savourent aujourd’hui leurs premiers succès. Les avis Google et les retours clients sont déjà élogieux. « Les gens aiment notre carte qui change tous les jours, mais surtout l’ambiance conviviale », conclut Audrey, heureuse d’avoir créé ce lieu qui manquait au quartier.