Et non ! Les sauveteurs ne sont pas là uniquement pour bronzer sur leur mirador !

Cet après-midi de juillet, tout est réuni pour passer du bon temps à la plage : ciel bleu, soleil, température idéale, petite brise. La parfaite journée d’été pour les vacanciers. Les sauveteurs sont tous à leur poste.

Vianney, installé sur le mirador, scrute les nombreux baigneurs qui profitent des petites vagues dans la zone de baignade balisée par les drapeaux à bande rouge et jaune. Au pied de la chaise, Jade, William et Amaury, la bouée Uaina autour de la taille, observent également le mouvement dans l’eau.

Soudain, Vianney aperçoit des baigneurs en difficulté. Sept victimes sont emportés par le courant latéral, accentué par un fort coefficient de marée (95). La vigilance des sauveteurs, qui surveillent constamment la plage et l’océan, est immédiatement en alerte.

En moins de 10 secondes, le sauveteur sur le mirador donne les consignes à ses coéquipiers, avertit, avec la radio, le chef de poste, Ramuntxo, qui descend aussitôt du poste de secours en courant.

Les sauveteurs rentrent dans l’eau pour porter secours aux victimes. Arrivés sur les baigneurs en difficulté, Jade, William, Amaury et Ramuntxo, déclenchent leur bouée afin que les victimes s’accrochent.

Les sauveteurs, avec une maîtrise parfaite de la situation, ramènent progressivement les nageurs vers la plage, tout en les apaisant avec des mots rassurants.

Le Cobra (le jetski), appelé en renfort, arrive peu de temps après pour prêter main forte aux sauveteurs. Le pilote du jetski ramène cinq victimes au bord de la plage, accompagné à chaque fois d’un sauveteur.

Le sauvetage est une opération délicate qui nécessite calme, précision et rapidité.

Les compétences des sauveteurs vont bien au-delà de la simple surveillance. Leur formation intensive comprend des techniques de sauvetage aquatique, des compétences en premiers secours et une connaissance approfondie des courants marins et des conditions météorologiques. Ils sont également formés à gérer des situations de crise avec sang-froid et efficacité.

« Les baigneurs doivent rester dans la zone surveillée »

Ce jour-là, « il y avait un gros coefficient de marée (95), avec une marée montante à 12h42. La topographie de la plage de la petite Chambre d’Amour est particulière cette année. En effet, de grandes bassines ou trous d’eau se sont formés autour de petits plateaux complexifiant la mise en place de la zone de baignade.

De plus, un manque de sable évident fait apparaître de gros cailloux et des galets sur le remontant. Durant ce remontant, le phénomène de shore-break se forme. Sans s’en rendre compte, les nageurs ont dérivé vers la droite puis ont été emportés par le courant. Cette situation arrive fréquemment », explique Ramuntxo.

« Il est important que chaque baigneur soit vigilant, et se redirige vers la zone de baignade surveillée lorsqu’il sent qu’il en sort. Car, après, avec le courant, tout peut aller très vite », poursuit le chef de poste qui appelle les vacanciers à la prudence.

Cet incident à la plage de la Petite Chambre d’Amour rappelle que la présence des sauveteurs est un gage de sécurité pour tous les baigneurs. Leur vigilance, leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour garantir des plages sûres et agréables pour tous.